top of page

Vue générale de l'installation Vidéo : "Entachées"

Enrobée  2015 Vidéo 2 en boucle du triptyque

Entachées: 1'47"

A gauche

Brest Même vidéo 1/ 2015 en boucle du triptyque Entachées: 2'26"

 Au centre

A la Dérobée  2015 Vidéo 3 en boucle du triptyque Entachées: 1'47"

à droite

Vidéo 1boucle 2':26'': «Brest Même». Des tâches  rouges translucides laissent apparaître sporadiquement une photographie de l’artiste  à un an et demi, dansant  avec un nounours et prise à Brest même. Le son  en y est distordu et répétitif. 

Vidéo 2 boucle,1': 47'' :«Enrobée». La superposition d’une peinture  récente de l’artiste Joan Bettini fait écho à une robe achetée par l’artiste dans un"thrift store"de Chicago et portée lors du vernissage de son exposition « Voyage » à la galerie IDAO en 1996. Au début, la bande audio se réfère au Film «Jeanne D’arc » de  Dreyer. Les tâches rouges sont mises en résonance avec  des cris d’enfants manifestant  associés à des bruits de ballon  sur un rythme cardiaque.

Vidéo 3 : boucle 1':47": «A la Dérobée». Au début, la même robe que dans la vidéo  numéro 2  est bercée par le clapotis du lac Salagou. Au travers de  taches rouges et blanches, apparaissent les profondeurs du lac. Au bout d’une minute 47, temps de la vidéo la robe coule. La bande son est composée de la chanson «A la Claire Fontaine» chantée par l’artiste et enregistrée à l’envers.

 l’installation «Entâchées»

 Se compose de trois vidéos dont le leitmotiv consiste en des tâches rouges ne cessant de virevolter de façon aléatoire. Communes aux trois vidéos: «Brest Même», «Enrobée» et «A la Dérobée», elles sont, à l’origine, des reflets du soleil dans de l’eau. Par des procédés de superpositions d’images et de sons, elles rencontrent des interprétations multiples et se transforment tantôt en ballon, tantôt en globules rouges ou blancs selon chacun. Elles sont  disposées selon l’ordre suivant: 

A gauche vidéo 2 «Enrobée», au centre vidéo1 : «Brest Même», à droite Vidéo 3 «A la Dérobée». Brest Même représentant le trait d’union de l’installation. En raison du caractère intime de ces trois vidéos, le niveau du son s’apparente à une berceuse et s'écoute à bas volume. Le niveau du son va dépendre de l’espace entre les vidéos afin que  chaque vidéo puisse être audible par -elle même  mais aussi avec les autres. 

"Entachées":installation traitée par couches, par superpositions d'images, raconte une histoire  de profondeur , de dessous surgissant sur le dessus de la scène. 
La transparence est le liant fictionnel de ce triptyque réunissant en un même plan différents lieux et temporalités et invitant l'oeil du spectateur à s’y superposer, à son tour.

 

bottom of page